mercredi 3 décembre 2014

Le rush du samedi matin chez Emmaüs

Pour faire une bonne action, vous vous débarrassez de tous les objets qui ne vous séduisent plus, soit en les portant en semaine au dépôt d'Emmaüs, soit en utilisant leur système d'enlèvement à domicile. Au final, tout ce bric à brac fait le bonheur de particuliers mais aussi de professionnels.


Dès le samedi matin 9h, heure d'ouverture de la vente, c'est le rush chez Emmaüs.


Puis avec votre petit tas d'objets sélectionnés, vous entreprenez, comme la cinquantaine de personnes à côté de vous, d'alpaguer Claude, le responsable de la vente, pour qu'il vous fasse une fiche et que vous puissiez enfin payer vos objets avant de partir. La tâche est, il faut le dire ardue, mais au final tellement cocasse et humaine, qu'elle mériterait d'être consignée dans un livre d'un minimum de 300 pages.
Après avoir fait preuve d'une bonne dose de patience et d'un minimum d'empathie, vous pouvez enfin repartir avec vos trésors, une nappe blanche grand format à 2 euros, un vestiaire 2 portes à rénover pour 15 euros ou un trois portes pour 20 euros, des pieds de table en fonte pour 5 euros, une ancienne machine à coudre pour 15 euros, un bureau d'écolier et sa chaise pour 10 euros, un vieux lit pour 10 euros, etc. Un vrai bonheur et une source d'inspiration pour les âmes de brocanteurs ou d'artistes.
Évidemment, l'exercice nécessite d'avoir mis préalablement à cette opération délicate, ses lunettes de "métamorphose" vous permettant d'imaginer l'objet une fois rénové, brossé et soigné, prêt à entamer sa deuxième vie.


Et les créatifs peuvent aussi y trouver leur bonheur puisque qu'un designer a eu l'idée de récupérer les petites  bonbonnes de gaz vide pour en faire des suspensions, une excellente idée. Et pourquoi pas une caisse en fer pour ranger le bois ? ou utiliser des gros bidons pour faire une table de bar ?

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